Fréquencesde nos amis Arcturiens pour l’élévation de conscience Témoignages et partages d’expériences Voici quelques retours d’expérience après écoute des Fréquences proposées par nos amis Arcturiens pour l’élévation de conscience, une partie des retours est dans l’article puis cela continue dans les commentaires de l’article Cequi devait être un simple discours sur l’état de la Nation, tel que prévu par la Constitution, certes le premier mais dont on n’attendait pas énormément, s’est transformé en un véritable coup de tonnerre, en forme de discours d’adieu, teinté d’émotion, et assorti d’un bilan, aussi approfondi et exhaustif que possible, de son action à la tête de l’Etat depuis coupde tonnerre dans le monde du logiciel libre, et plus particulièrement chez Ubuntu. Alors que je lisais Softpedia, je lis que Canonical arrête le développement de Unity 8. l'article date du 5 Avril. Alors, je me dis, non, softpedia est long à la détente, ils ont relayés un poisson. Et bien il semble que non ! Deuxdécisions juridiques viennent sonner comme un coup de tonnerre dans le ciel européen de la protection des données personnelles. Ce 10 février 2022, la CNIL ( Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés ) enjoint le site Web d’Auchan et de Sephora (entre autres) de cesser l’utilisation de Google Analytics , car jugé incompatible Durantla 5e étape du Tour de France, reliant Lille à Arenberg, celle des secteurs pavés, Alberto Bettiol avait donné un coup de main à Tadej Pogacar, empêchant l'un de ses coéquipiers de Lediscernement justement pour Mgr Verny, il se lit dans le visage de paix que porte la Vierge Marie, « l’Annonciation, on pourrait imaginer la scène comme un coup de tonnerre, mise en scène terrifiante où Dieu dit « Marie veux tu être la mère de mon Fils ? » mais avant le « Oui » de Marie, il y a eu des médiations. Marie présentée comme un NpqBIwA. Les Britanniques ont mis fin au débat sur le Brexit. Le 23 juin dernier, ils ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Les eurosceptiques britanniques ont, en effet, remporté le référendum avec 51,9% des voix. Bien qu'elle résonne comme un coup de tonnerre, la victoire des pro-Brexit a révélé les fractures de la société britannique. Des scissions qui ont été constatées entre les zones urbaines et la ruralité, les différentes classes sociales, et même entre les générations. Et pour cause, Londres a été la seule région à avoir voté pour le maintien au sein de l'union. - 7 jours BFM, du samedi 25 juin 2016, sur BFMTV. La nouvelle a sonné comme un coup de tonnerre. Le classement Pisa sur l'éducation confirme le décrochage de la France qui descend au 25e rang mondial, et relève les inégalités croissantes de notre système éducatif. Un déclassement qui doit servir d’électrochoc », selon le contacter aide et contact contactez-nous par téléphone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 à 18h00. Télécharger l'application France tv Comme Un Coup De Tonnerre est une programme sur la télévision française de France 2 qui avait reçu une moyenne de 3,0 étoiles par les visiteurs d' En ce moment, nous possédons 1 émissions dans nos archives, dont la première a été diffusée en novembre 2021. Vous avez manqué une émission de Comme Un Coup De Tonnerre et vous souhaitez éviter cela à l'avenir? Ajoutez Comme Un Coup De Tonnerre à vos favoris et programmez une alarme. Ainsi, nous pouvons vous informer gratuitement par e-mail de nouvelles émissions. Pratique!Note3,0 sur 5Nombre total d'émissions1Dernière émission01-11-2021 à 21H10heures Ajouter aux favoris Régler alarmeÉpisodesArchivesSéries TV recommandées20211 novembre 2021 Expiré01-11-2021 3,0 27 x1 novembre 2021 du programme Comme Un Coup De Tonnerre est diffusé par France 2 le lundi 1 novembre 2021 à 2110 TV recommandéesFort BoyardPour la 23e saison, les &233;quipes de &171;Fort Boyard&187;, sous la houlette d'Olivier Minne depuis dix ans, proposent &224; six personnalit&233;s de participer &224; de nombreuses &233;preuves dans le but d'aider une association Leymergie propose une émission destinée à ceux qui se lèvent tôt. Parmi la liste des différentes rubriques abordées tout au long de la semaine figurent le cinéma, les expositions, la cuisine, les voyages, l'automobile, l'emploi, la nature, la mode, la santé, les spectacles, et bien d' gloire et beautéSur fond de luxe et de haute-couture, cinq familles cachent leurs secrets sous le strass et le glamour apparents et se d&233; Si Grand SoleilToutes les émission de Un Si Grand Soleil en replay. Ici vous trouverez tous les épisodes du Un Si Grand Soleil. Online vidéo on demand. Imaginons une immersion inédite au cœur de la Révolution Française… Imaginons un documentaire qui serait tourné entre 1789 et 1795, au moment où les Français renversent la monarchie et inventent la république ! Comme nous le ferions pour un événement contemporain, nous racontons cette période révolutionnaire en filmant le peuple de Paris pris sur le vif, au cœur de l’action, en interviewant les grandes personnalités politiques de la Révolution — Camille Desmoulins, Jean-Paul Marat, Georges Jacques Danton et Maximilien Robespierre — et en utilisant des gravures traitées comme des images d'actualité. C'est une plongée au cœur de la fabrique de la démocratie française ! Quand la devise des Français était alors Liberté, Égalité, Fraternité... ou la mort. Avec Samuel Dupuy Jonas Lebigant, Augustin Bonhomme Athanase Lamoureux, Sabaya Lelouch Gabrielle Pecheloche, Frédéric Sauzay Juste Coupigny, Ludovic Pinette Abbé Bouvreuil, Xavier Lafitte Camille Desmoulins, Franck Beckmann Georges Jacques Danton, Arnaud Fremont Jean-Paul Marat, Antony Cochin Jean-Paul Rabaut Saint-Etienne, Thomas Espinera Maximilien Robespierre Épisode 1Entre peur et espérance 1789-1791 Printemps 1789, la France est fracturée par les inégalités sociales. Le pays est arrivé à un point de non-retour. Alors que dans un faubourg de Paris, notre caméra suit Jonas, Athanase et Gabrielle, nous sommes témoins de l’embrasement du même moment, le tiers état gagne son bras de fer contre le roi. Avec l’appui du clergé, il forme la première Assemblée nationale. Mais, Louis XVI fait appel à 20 000 soldats, en partie allemands et suisses. C’est le début de l’ 14 juillet 1789, le peuple de Paris et la toute nouvelle garde créée par la Commune de Paris affrontent les troupes royales et fait tomber la Bastille. Le roi doit renoncer à son pouvoir absolu. Face aux révoltes populaires de l’été, la nouvelle Assemblée vote la fin des privilèges et adopte, le 26 août, la Déclaration des droits de l’homme et du devient un laboratoire de la démocratie. Dans les sections parisiennes, on débat avec passion. L’avènement de la liberté de la presse, avec des journalistes comme Jean-Paul Marat et Camille Desmoulins, met fin à la censure royale. Les idées circulent, c’est l’effervescence. Un changement social et politique de grande ampleur est en train d’opérer. Mais, la pénurie de pain, la famine et les désillusions provoquent à nouveau la colère du peuple. L’Assemblée tremble et vote la loi martiale à l’automne an plus tard, le conflit entre catholiques réfractaires et révolutionnaires mène la France au bord de la guerre civile. En secret, le roi et sa famille fuient à Varennes le 21 juin 1791. Pour le peuple, c’est une trahison. Le roi les abandonne. Alors la monarchie elle-même est remise en question. Le 17 juillet 1791, alors que des Parisiens viennent en famille sur le Champ-de-Mars signer une pétition pour demander l’abdication du roi, la Garde nationale sur les ordres du général Lafayette tire sur la foule. C’est le tournant de la Révolution. Épisode 2De l’ardeur à l’effroi 1792-1795 Au printemps 1792, les Français s’apprêtent à vivre à la fois un miracle démocratique et l'une des périodes les plus sanglantes de leur histoire. La France entre en guerre contre l’Empire d’ protéger Paris, les députés font appel à fédérés venus de tout le pays. Lorsque le 30 juillet 1792, les fédérés de Marseille entrent dans la capitale, en chantant la Marseillaise », ils n’ont qu’une idée en tête, faire tomber le roi. C’est un manifeste, signé par le duc de Brunswick, qui met le feu aux poudres. Le chef des armées prussiennes menace de détruire Paris si les Français s’en prennent à Louis XVI. Mais, les sections exigent la déchéance du roi. Le 10 août 1792, Jonas et Athanase des sections parisiennes, des milliers de sans-culottes et de volontaires marseillais et bretons arrivent devant le Palais-Royal. Une bataille impitoyable éclate. La victoire de la commune insurrectionnelle de Paris est totale. Le roi est suspendu de ses fonctions, et l’Assemblée nationale, dissoute, est remplacée par une Convention nationale élue au suffrage universel roi et sa famille sont transférés dans la prison du 21 septembre 1792, la monarchie en France est abolie. Le lendemain, le 22 septembre, débute l’an 1 de la République française. Robespierre, Danton, Desmoulins, Marat, ainsi qu’une courte majorité de députés, votent pour la mort de Louis roi est guillotiné le 21 janvier nouvelle résonne comme un coup de tonnerre dans l’Europe entière. La guerre s’aggrave. Les tensions politiques entre Girondins et Montagnards s’ à la multiplication des périls, un tribunal révolutionnaire est instauré pour juger les ennemis de la révolution. La terreur commence. La Révolution va broyer tous ses héros. Desmoulins, Danton et Robespierre finissent sur l’échafaud. Marat est assassiné. En mai 1795, les sections sont désarmées. C’en est fini des espoirs d’égalité des sans-culottes. Le suffrage universel masculin est rejeté. Seuls les plus riches ont le droit de voter. C’est désormais une majorité modérée qui dirige la République. Lumni propose une déclinaison en 6 modules qui racontent la Révolution de sa naissance, en 1789, à sa conclusion, en 1795. Pour encore plus de contenus éducatifs, rendez-vous sur La question est réglée on ne peut plus, depuis longtemps, écouter les suites de Bach jouées par un orchestre sympho­nique, véritable éléphant dans une forêt de bonsaïs. Seuls restent donc les baroqueux… et pas forcément ceux que l’on attendait. Écouter une des quatre Suites pour orchestre de Bach par une grande formation symphonique, à moins d’en attendre la révision signée Mahler, nous semble aujourd’hui impensable musiciens et musicologues nous ont appris à retrouver leurs destination la cour et dimensions une quinzaine de musiciens originales. Cette autoroute demeura pourtant longtemps la principale voie d’accès à ce répertoire. Du titre n’avait été retenu que le dernier terme orchestre. Au concert ou au dis­que, en intégrale ou en version isolée la Troisième qui nous intéresse, les plus grands chefs et les meilleurs ensembles ont donc intégré ces suites à leur répertoire. Citons pour mémoire les témoignages de Hans Knappertsbusch Vienne, 1944, Hermann Abendroth Leipzig, 1944 et 1949, Wilhelm Furtwängler Berlin, 1948, Otto Klemperer Philharmonia, 1954, et New Philharmonia, 1969 ou Herbert von Karajan Berlin, 1964, monumentales célébrations d’un orchestre roi, lourd de son, épais de texture, gauche de mouvements. Ernest Ansermet Suisse roman­de, 1963, Eduard van Beinum Amsterdam, 1949 et 1956 ou Hermann Scherchen English Baroque Orchestra, 1954, Orches­tre d’État de l’Opéra de Vienne, 1963, baguettes réputées plus flexibles ou plus impul­sives, n’ont su mettre en marche la mécani­que des rythmes faute d’une énergie suffisante dès l’ouverture. Pour combattre cette inertie et remplacer la procession pénitentielle par un mouvement plus aérien, il fut décidé de réduire les effectifs. Les orchestres de cham­bre trouveront alors dans cette musique pas encore qualifiée de baroque leur raison de vivre. Maurice Hewitt et son orchestre 1952, Karl Richter Orchestre Bach de Munich, 1960-1961, Karl Ristenpart et l’Orchestre de chambre de la Sarre 1960, Karl Münchinger et l’Orchestre de chambre de Stuttgart 1966, Paul Kuentz, Jean-François Pail­lard et autres Kurt Redel avec leurs ensembles, sans oublier Neville Marriner et The Academy of St. Martin-in-the-Fields Decca, 1970, Philips, 1978 mais aussi Fritz Reiner et l’Orchestre RCA 1952 ou Yehudi Menuhin et le Bath Festival Orchestra 1960 emprunteront avec des bonheurs divers cette voie ouverte dès 1936 par Adolf Busch. Trop souvent encore, le geste reste prudent, l’expression mesurée et l’enthousiasme limité. " Ploum-Ploum " Il faudra attendre les premiers " baroqueux ", leurs instruments d’époque ou copies, leurs phrasés cursifs et leur rhétorique réinventée pour découvrir ces Suites d’une oreille et d’un pied plus légers. Les enregistrements de Nikolaus Harnoncourt et de son Concentus Musicus de Vienne Teldec, 1967 et du Collegium Aureum DHM, 1969 témoignent de ces travaux pionniers où un trait instrumental malhabile trahit une pensée les années 1970 naissent les principaux ensembles baroques qui aussitôt multiplient les propositions à un public avide de découvertes. Outre-Manche se côtoient ainsi Trevor Pinnock et The English Concert Archiv, 1978, John Eliot Gardiner et The English Baroque Soloists Erato, 1983, Christopher Hogwood et The Academy of Ancient Music L’Oiseau-Lyre, 1985, Roy Good­man et The Brandeburg Consort Hyperion, 1990, Frans Brüggen et The Orchestra of the Age of Enlightenment Philips, 1994 et Philip Pickett et The New London Consort L’Oiseau-Lyre, 1995. La réalisation est toujours très soignée, le son agréable, les couleurs pastel, mais l’expression se limite souvent à un sourire l’autre Angleterre, la Nouvelle, Andrew Parrott et le Boston Early Music Festival Orchestra Virgin, 1992 et Martin Pearl­man et le Boston Baroque Telarc, 2003 confirment, eux, que la danse est bien une discipline olympique. En Flandre, Sigiswald Kuijken et La Petite Bande DHM, 1981, Ton Koopman et l’Amster­dam Baroque Orchestra DHM, 1988, Erato, 1997 font entendre des couleurs plus intenses et des ryth­mes plus marqués à défaut d’une pensée plus pénétrante. Leur cousin japonais Masaaki Suzuki Bis, 2003, pourtant si éloquent dans les cantates avec son Bach Collegium Japan, ne convainc pas totalement non notre écoute comparée, nous avons volontairement conservé des versions d’origines distinctes, susceptibles d’éclairer autant le style que l’œuvre. Aussi, malgré une réalisation notoirement insuffisante cordes en crin, hautbois nasillant, articulation raide, avons-nous maintenu en lice la seconde version d’Harnoncourt Teldec, 1983. Même si le premier tour, consacré à la seule ouverture, avait du mal à clairement orienter le débat, cette lecture fut assez vite disqualifiée malgré sa " volonté de tout faire entendre " PV et ses " nombreux contrastes " PD car apparurent rapidement " des tempos et une articulation artificiels " ET. La seconde partie de l’ouverture, indiquée " Vite ", est " très prudente, voire solennelle " PV, ce qui bannit " l’esprit de fête " ET et finit par immobiliser le mouvement général " ça n’avance pas " PD. L’Air reste animé par ce désir de " faire un sort à chaque note " ET et de procéder " par phrases cour­tes " PV, guidé non par la célè­bre mélodie des violons mais par le balancement régulier des cro­ches de la basse. " Ploum-Ploum ", résume PD, qui déteste en outre la prise de son, il est vrai fort peu séduisante. On ne peut cependant ignorer un vrai climat, " presque religieux " ET. Les trois danses suivantes confirmeront un trop-plein d’idées, " d’intentions " ET, un désir trop manifeste de " surligner chaque détail " PD tout en devant se satisfaire d’un " orchestre d’orphéon " ET, " caricatural et qui canarde " PD.Les versions de culture germanique connaîtront un sort à peine plus enviable. Celle de l’Akademie für alte Musik Berlin Harmonia Mundi, 1995 commence pourtant fièrement, avec timbales et trompettes au premier rang, " comme en plein air " PV ou " à la parade " ET, ce qui peut passer pour de la " vulgarité ", une " lecture bruyante " PD, voire " prosaïque " ET. La reprise de la première partie " trahit rapidement un manque de souffle " PV. À chaque passage, cet enregistrement paraît " très rectiligne mais démonstratif, en somme assez creux " PD car " prévisible " ET, voire " contraint " dans la gigue conclusive PV.Également basé à Berlin mais équipé d’instruments modernes, l’Orchestre de chambre Carl Philipp Emanuel Bach a réalisé avec Peter Schreier une version Philips, 1996 qui séduit d’emblée par son " esprit concertant " PD, son " éclairage polyphoni­que ", ses " attaques précises " PV, " son allure chorégraphique ", sa " légèreté à la Mendelssohn " ET. Malgré un clavecin envahissant qu’il faudrait " faire taire " ET, l’Air déploie une belle ligne mélodique. Mais peu à peu, cet entre-deux, ce " style baroque trop appris " PD vire au postmodernisme, évoque Pulcinella et ne " tient pas les promesses de l’ouverture " ET.Dernier Allemand de ce comparatif, Reinhard Goebel n’a pas autant marqué les esprits avec ces Suites Archiv, 1985 qu’avec le coup de tonnerre des Concertos brandebourgeois asséné l’année suivante. Le jeu de Musica Antiqua Köln ne se prête d’ailleurs pas à la traditionnelle caricature qu’on en fait angles vifs, arêtes tranchantes, énergie impatiente et brutale, coups d’archet comme des coups de cravache. Goebel et ses musiciens s’installent en effet sans tapage dans l’ouverture, à tel point qu’ET n’y entend " que de la pure rhétorique mais peu d’esprit " et que PD " [s’ennuie] ferme ". Aux " accents solennels " du premier temps suit, dans l’Air, un " puissant geste mélodique, creusé par des irrégularités rythmiques " PV, qui pourrait provenir d’une " sonate en trio " et paraît " d’une sensibilité à fleur de peau " ET et PD. Le " souci de caractériser cha­que mouvement " ET implique des changements de battue très marqués, comme cette " bourrée à un temps par mesure " PV, sans que la " virtuosité devienne appuyée " ET. Si la gigue pâtit d’un " manque de cohérence " pour certains PD et ET, elle arbore " une ligne parfaite, un ton jamais belliqueux " à des oreilles plus réceptives PV. Un Bach amoureux Incontestablement plus régulière, plus détaillée, la seconde version de Trevor Pinnock Archiv, 1993-1994, plus assurée que la première, séduit d’abord par " son mouvement fluide malgré ses notes inégales et surpointées " PV, " son élan véritable, sa vivacité " ET, son " sens de la polyphonie " et sa " sonorité plutôt flatteuse " PD. Au fur et à mesure de l’écoute, cette impression de confort, de " virtuosité joyeuse, d’équilibre " ET se confirme, au risque de passer pour de la " neutralité " PV, une " absence de risques ", une " joliesse sans sourire ", notamment dans la gigue conclusive PD. Serait-ce " british " demande ET avec perspicacité ?Si la non-insularité de Jordi Savall Naïve, 1990 ne fait aucun doute, son enregistrement impressionne par sa " solennité ", son " caractère véritablement orchestral " PD, son " opulence sonore " PV, sa " densité " ET, même si le tempo retenu pose des questions ET. Dans l’Air, cette allure tranquille, " conduite à la croche " PV, et le mutisme du clavecin se montrent " propices à l’introspection " PV, évoquent " Giulini " PD et installent " une véritable émotion, sans pathétisme ni dolorisme, dans un esprit de consort " ET. Le pas parfois un peu lourd dans les gavottes, le " jarret plus tendu " dans la bourrée, " pétaradant " dans la gigue PV, cette version " parvient à danser malgré une battue longue " ET, séduit " par sa matière sonore " et ce Bach " amoureux de la vie " PD. Fasolis dans un rêve Puisque les vedettes en lice ont regagné une à une leur place sur le podium, restent deux versions très appréciées signées de baroqueux émérites qui ne font pourtant pas la Une des journaux. Différente en tous points tempos, sons, articulation, longueur des traits de celle de Savall mais autant aimée, la lecture de Jeanne Lamon et du Tafelmusik Baroque Orchestra Analekta, 2002 convainc presque par défaut. Ou plutôt par absence de défaut. On y distingue autant " de la rondeur, de l’aisance " ET, " une sonorité plutôt fondue " et " un caractère en demi-teinte " que " trop de sérieux " PD. Mais sur la durée, la violoniste et son équipe de Toronto s’imposent par " un mouvement qui se déploie naturellement sur plusieurs mesures " PV, " une volonté d’équilibre " ET, un " classicisme assumé " PD dans l’Air. Les danses témoignent " un vrai sens du rebond " PD, un " mouvement interne perpétuel " PV, une " facture impeccable " ET.Si la version canadienne travaille avec le temps, le disque de Diego Fasolis et de ses Barocchisti Arts, 2001 suscite immédiatement l’enthousiasme par son " mélange de rusticité et d’allant ", " ses nuances " PD, son " élégance " et sa " grâce " qui n’excluent pas " une pointe de nostalgie " ET. On peut également mentionner " une très belle image sonore ", " une prise de son très aérée " et " une vigueur jamais brutale " PV. Malgré un tempo enlevé 3 min 36 s contre 5 min 55 s chez Savall et des ornements du premier violon qui pourraient distraire, l’Air baigne dans " une magnifique lumière de vitrail ", " une atmosphère onirique " PV, il semble maintenu " en suspension " entre les différents pupitres PD, " comme dans un rêve " ET. Installées sur une allure plutôt vive, les danses conclusi­ves conservent " l’esprit en éveil ", entretiennent " une véritable allégresse " ET, une " effervescence " de tous les instants sans jamais menacer " la clarté polyphonique " PD. Équilibre admirable entre " souplesse et vigueur ", cette version s’achève brillamment de " façon particulièrement affirmative " et non " dans la précipitation " PV. Précisons en outre que cette version a l’avantage de loger les quatre Suites sur un seul disque SACD et bénéficie d’une prise de son de premier ordre. Le triomphe de Diego Fasolis confirme le talent régulièrement signalé d’un artiste trop discret. LE BILAN 1. Diego Fasolis Arts 1 SACD 47649-82001 2. Jeanne LamonAnalekta 1 CD FL 2 31 342002 3. Jordi Savall Naïve 2 CD 99581990 4. Trevor Pinnock Archiv 2 CD 872 302-21993-1994 5. Reinhard Goebel Archiv 2 CD 415 671-21985 6. Kammer-orchester Bach / Schreier Philips 2 CD 432 969-21996 7. Alte Musik BerlinHarmonia Mundi 2 CD HMC 8. Nikolaus HarnoncourtTeldec 2 CD 0630-18944-21983

comme un coup de tonnerre replay