Sivous décidez de vivre dans un dortoir, vous serez invité à des programmes qui aident les élèves à rencontrer des gens, de socialiser et d`ajuster au collège. Alors que tout ce qui sonne bien, il y a des inconvénients. Vous pouvez préférer vivre à la maison ou dans un appartement hors campus si vous êtes préoccupé par cet espace limité, le manque de distractions de la vie Lancrage territorial. Les Epl sont des entreprises localement enracinées et dédiées à l’attractivité, au développement et à la cohésion des territoires de leurs actionnaires publics. Elles apportent des solutions adaptées aux enjeux locaux, privilégient les ressources locales, créent des emplois de proximité durables. Avantagesde l’habitat participatif. Les habitats participatifs font des adeptes du fait qu’ils offrent de nombreux avantages à savoir des frais mieux maitrisés, une bonne relations intergénérationnelle et des logements en accession sociale adaptés à tous. Un logement économique et écologique avec des frais maitrisés. Lorsquon est la cible de commérages. Ça y est : vous êtes victime d'un ragot. Vos collègues répendent votre relation cachée. Vraie ou non, il faut agir (ou pas). Dans une telle situation, il est déconseillé de démentir immédiatement. Gardez à l'esprit qu'il ne s'agit que de ragots et rien de plus. LaChaloupe se trouve dans les hauts de St leu. les hivers (de mai à septembre à peu près) sont assez frais et humides, il fait autour de 16 à 20 degrés en journée, et peu descendre beaucoup plus bas la nuit. L'été est agréable, quand il fait une température de 30 à 32 ° dans les bas, à la Chaloupe il fait autour de 26°, c'est Lesrésidents doivent supporter l'agitation, le va-et-vient permanent, le bruit perturbant la détente et le sommeil ; Les résidents de centre-ville peuvent connaître la solitude car le lien social est plus difficile à créer. Vivre au centre-ville facilite le quotidien : tout est à portée de main dans un centre-ville actif. rR0rJO. Vous profiterez au maximum de Tahiti pendant la saison sèche, pendant l’hiver austral de mi-avril à octobre. Les températures moyennes varient de 27 à 24 degrés. Les mois les plus favorables pour visiter Papeete sont ainsi les mois de mai, juin, juillet, août et septembre. Quelle est la plus belle ville de Guadeloupe ? Saint-François. Sur la côte sud de la Grande-Terre, à l’est de Sainte-Anne, se trouve Saint-François, le petit Saint-Tropez de Guadeloupe. Sur le même sujet Vivre en guadeloupe 2019. Saint-François était un ancien port de pêche, c’est aujourd’hui un village branché et vivant. Quelle est la différence entre la Guadeloupe et la Martinique ? La Guadeloupe est plus grande que la Martinique en forme de grand papillon, elle s’étire sur l’océan en un archipel d’îles toutes plus belles les unes que les autres. Grande-Terre et Basse-Terre forment l’île principale, entourée par les Saintes, Marie-Galante et la Désirade. La capitale est Pointe-à-Pitre. Où vivre en Guadeloupe ? Où habiter ? Sorties, bars, animations Secteur Gosier – Sainte-Anne. Central, proche des commerces et de la nature Petit-Bourg. Calme et nature Basse-Terre – Le Moule. Sports nautiques, notamment surf Le Moule. Des plages de rêve, mais loin du centre de l’île Bouillante – Deshaies. Quelle est la plus belle île de la Guadeloupe ou de la Martinique ? Ni Martinique ni Guadeloupe ? Les plages des Caraïbes sont parmi les plus belles plages du monde. … Et pour répondre tout de suite à la question, Martinique ou Guadeloupe plutôt, les plages de la Martinique sont considérées comme les plus belles des Antilles. Lire aussi Quel Iles des Dom-tom est le mieux pour y vivre ? Ou bien vivre en Guadeloupe ? Quel est le salaire minimum en Guadeloupe ? Vivre la fleur guadeloupe Comment faire pour aller vivre en Guadeloupe ? Quelle île française choisir ? Joyau naturel situé au milieu de l’océan Indien, la Réunion est l’une des plus belles îles paradisiaques françaises. Lire aussi Vivre en guadeloupe pour un métropolitain. Avec la surface à moitié occupée par un excellent parc national inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’île est un paradis pour les randonneurs et les amoureux de la nature. Quelle île française choisir pour séjourner ? Dans ce cas, il convient de privilégier les départements et territoires étrangers dotés de bonnes infrastructures sanitaires, ainsi qu’un large éventail d’écoles. C’est le cas de la Réunion, de la Martinique, de la Guadeloupe ou encore de la Guyane. Quelle est la meilleure île française ? La plus célèbre et la plus belle, Bora-Bora, est une île paradisiaque aux couleurs éclatantes. Il se compose d’un volcan éteint, d’un lagon somptueux et d’une ceinture de corail, et porte le surnom de La Perle du Pacifique ». Quel est le salaire moyen en Guyane ? A voir aussi Les Guyanais gagnent en moyenne 2 327 € net par mois, soit 27 923 € net par an. A voir aussi Où Faut-il habiter en Guadeloupe ? Quels sont les emplois les mieux payés en Guyane ? Quel est le salaire minimum en Guyane ? Le salaire médian pour un emploi en Guyane, en France, est de 31 200 € par an ou 16 € de l’heure. Les postes d’entrée commencent avec un salaire d’environ 25 296 € par an, tandis que les travailleurs plus expérimentés gagnent jusqu’à 50 000 € par an. Quel salaire pour vivre décemment en France ? Pour une personne vivant seule dans un logement social, 1424 euros par mois sont nécessaires pour avoir un niveau de vie décent, selon une étude de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale publiée vendredi 6 mars. Ceci pourrait vous intéresser Partir vivre en guadeloupe 2021. Quel est le salaire moyen pour vivre en France ? Le salaire médian des femmes est de 1 639 € tandis que celui des hommes est de 1 899 €. Selon le service statistique du ministère des Solidarités Drees, il faudrait 1 760 € pour vivre décemment en France. Quel est le revenu idéal ? Eh bien, il y a quelques années, Purdue University a mené une enquête auprès de personnes de 164 pays et a estimé le salaire idéal entre 49 000 et 61 200 € par an. Quand partir en Guadeloupe Martinique ? Les températures oscillent entre 28°C et 32°C, tandis que l’eau est tout aussi confortable, entre 27 et 30°C. A voir aussi Vivre en guadeloupe cout de la vie. Quand ne faut-il pas partir en Guadeloupe ? Pour éviter les précipitations en Guadeloupe, nous voyageons en février et mars, les deux mois les plus secs de toute la région. Cependant, il faut éviter les mois de juillet à novembre où les précipitations peuvent atteindre 200 mm par mois. Quand partir en backpacker Guadeloupe ? La saison sèche, entre décembre et avril, est la meilleure période pour voyager en Guadeloupe. Les températures avoisinent les 27°C et l’eau ne descend pas en dessous de 24°C. Aux mois de mai, juin et novembre, elles sont moins fréquentées et permettent d’avoir des tarifs basse saison. Quelle est la bonne saison pour la Guadeloupe ? La meilleure période pour visiter la Guadeloupe est de janvier à avril pendant la saison sèche. Quand vas-tu aller voir le carnaval ? En Guadeloupe, le carnaval se déroule sur 2 mois. Cet événement festif et culturel se déroule de janvier à mi-fin février. Quels sont les danger de la Martinique ? Noix de coco. Voici probablement le plus grand danger de la Martinique pour les touristes. Sur le même sujet Vivre en guadeloupe. … En Martinique il fait chaud, il est donc tentant de vouloir faire une sieste à l’ombre d’un arbre ou y garer la voiture pour éviter qu’il ne fasse trop chaud. Peut-on voyager en Martinique ? Toute personne âgée de 12 ans ou plus qui souhaite se relocaliser entre la France hexagonale et la Martinique, si elle ne dispose pas d’un plan de vaccination complet, doit justifier son déplacement en se fondant sur une cause personnelle ou familiale impérieuse, une urgence ou une cause professionnelle. . Est-ce dangereux de voyager en Martinique ? Noix de coco C’est probablement le plus grand danger de la Martinique pour les touristes. … En Martinique il fait chaud, il est donc tentant de vouloir faire une sieste à l’ombre d’un arbre ou y garer la voiture pour éviter qu’il ne fasse trop chaud. Pourquoi ne pas aller en Martinique ? 8- Les couchers de soleil ne sont pas si beaux… 9- Pas d’ambiance… les gens ont l’air déprimés ! 10- On s’ennuie à mourir ! 12- Non, franchement, on a du mal à comprendre les gens qui partent en vacances là-bas ! Quel salaire pour bien vivre en Guadeloupe ? Les Guadeloupéens gagnent en moyenne 2 266 € net par mois, soit 27 197 € net par an. Voir l'article Est-il facile de trouver du travail en Guadeloupe ? Où il fait bon vivre en Guadeloupe ? Les villes les plus connues de Guadeloupe sont Le Gosier, Sainte-Anne et Saint François sur la Grande Terre, et Sainte Rose et Deshaies sur la Basse Terre, Petit-Bourg, notamment Baie Mahault où se concentre une grande partie de l’activité économique avec celle des plus grandes zones industrielles de France. Quels sont les inconvénients de la Guadeloupe ? Retraité en Guadeloupe les avantages Pour le reste, les habitants de l’île parlent français. Quelle est l’animal le plus dangereux de la Guadeloupe ? Ils mordent souvent avec des douleurs aiguës et peuvent être à l’origine d’une réaction allergique plus ou moins sévère. Lire aussi Vivre en guadeloupe 2020. Scolopandra gigantea est le mille-pattes le plus redouté de Guadeloupe parmi toutes les espèces de mille-pattes des Antilles. Qu’est-ce qui est dangereux en Guadeloupe ? La mortalité criminelle y dépasse celle de Marseille ou de la Corse. Le touriste ne craint rien, pourvu qu’il respecte certaines règles. 42, ce n’est heureusement pas la température de l’air aux Antilles, mais malheureusement le dernier chiffre de la mortalité criminelle en Guadeloupe cette année. Quel serpent en Guadeloupe ? Ce sont des Typhlops, des petits serpents inoffensifs qui vivent sur l’île. Les Typhlopidae sont de petits serpents fouisseurs gris, bruns ou noirs, plus ou moins aveugles, qui ressemblent à des vers de terre. Quels animaux y a-t-il en Guadeloupe ? Parmi les oiseaux que vous rencontrerez encore en grand nombre les colibris, les arbres à sucre à ventre jaune, les pics, les merles, dans la forêt tropicale le pic, dans les mangroves, les canards sauvages et en bord de mer les grandes gorges, les frégates, les bruns. seins et mouettes. Où vivre en Polynésie française ? Moorea y séjourner ou y passer le week-end. C’est aussi une question et un sujet qui revient très souvent dans les e-mails. A voir aussi Vivre guadeloupe ou martinique. Moorea n’est qu’à 17 km devant l’île de Tahiti. Ce dernier est relié par bateau, pour environ 45 minutes de trajet. Quel budget pour vivre en Polynésie ? Le coût de la vie en Polynésie est 31% plus élevé qu’en France. Le pouvoir d’achat local est également inférieur de 14,8%. En voyage, prévoyez un budget sur place d’au moins 150 €/jour et par personne 17 900 XPF/jour. Où allez-vous vivre à Tahiti ? En règle générale, les principaux services sont situés à Papeete ou Fare Ute. Si vous voulez une bonne alimentation maison, vous devez planifier gros. Les loyers sont comme le coût de la vie élevés. L’indice des prix est de 1,8, ce qui est deux fois plus cher qu’en France métropolitaine. Quels papiers Faut-il pour habiter en France ? Les citoyens européens ou suisses souhaitant venir vivre et travailler en France doivent être en possession d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité. Il n’est pas obligé d’avoir un permis de séjour ou de travail. Lire aussi Guadeloupe y vivre. Et si vous retourniez vivre en France ? Si votre époux ou épouse, votre partenaire PACS ou vos enfants sont européens EEE ou suisses, ils sont libres d’entrer et de vivre en France. S’ils ne sont pas européens, vous devez demander un visa auprès d’une ambassade ou d’un consulat de France du pays dans lequel vous voyagez, 3 mois avant la date de départ. Comment quitter définitivement la France ? Plusieurs étapes doivent être suivies Vous devez adresser un avis de départ au propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception. Le délai de préavis dépend de votre location généralement entre 1 et 3 mois avant le départ. Puis un état des lieux est fait le jour du départ. Fait-il bon vivre en Nouvelle-calédonie ? Malgré le coût de la vie élevé et la tension de la situation politique instable sur l’île, la ville reste un endroit où il fait bon vivre. Sur le même sujet Vivre aux saintes guadeloupe. Comment voyager et vivre en Nouvelle-Calédonie ? Les démarches pour vivre en Nouvelle-Calédonie Pour s’installer en Nouvelle-Calédonie ou y effectuer un séjour touristique, les citoyens français doivent être en possession d’un passeport en cours de validité valable 6 mois, à compter de la date d’entrée sur le territoire. Une carte d’identité ne suffit pas. Quelle est la meilleure saison pour voyager en Nouvelle-Calédonie ? Climat et météo en Nouvelle-Calédonie Notre conseil Voyager en Nouvelle-Calédonie, en basse saison, de mai à juin et de septembre à novembre, est idéal pour la randonnée et les sports nautiques dans le plus grand lagon du monde, juillet et août à la rencontre des baleines et profiter des fêtes traditionnelles. Où séjourner à Nouméa ? A Nouméa, tout le monde veut vivre à proximité des plus belles plages. Ainsi, les quartiers du Sørtorget à Nouméa Accueil, Motor Pool, N’Géa, Val Plaisance, Anse Vata et Baie des Citrons sont très recherchés. Certaines maisons ont une vue fantastique sur la mer, ce qui bien sûr fait grimper les prix. Comment sont les Guadeloupéens ? Contrairement aux idées reçues ou véhiculées il y a quelques années, les Guadeloupéens sont très chaleureux et accueillants. Sur le même sujet Qu’est-ce qui est dangereux en Guadeloupe ? Toujours souriants, ils ont un sens aigu de l’accueil et feront tout pour que le voyage en Guadeloupe soit une expérience humaine extrêmement riche. Comment est la vie en Guadeloupe ? La vie en Guadeloupe est plus chère qu’en métropole, comme c’est le cas pour tous les ministères et territoires des Affaires étrangères. … Certains coûts sont plus élevés en Guadeloupe qu’en France métropolitaine, comme les communications, la sécurité sociale, les prix des vêtements 3 % ou les prix des loisirs et de la culture entre 5 et 15 %. Quelle est la taille de la Guadeloupe ? Que ce soit à Paris ou dans les autres grandes villes françaises, le prix de l’immobilier a grimpé et vous avez l’intention de déménager dans une autre région. Vous n’avez qu’un choix à faire sur deux propositions pour votre prochain logement à savoir habiter au rez-de-chaussée ou à l’ ce soit pour un achat ou pour une location, le fait de résider au rez-de-chaussée amène parfois à une hésitation. Le seul moyen efficace pour faciliter votre prise décision, c’est de peser le pour et le contre. Vous pouvez également demander des conseils auprès d’une agence envisagez de vivre au rez-de-chaussée après avoir pris connaissance des avantages et des inconvénients ? Vous ne savez pas si c’est un choix judicieux ? Avant toute chose, il est bon de savoir quels sont les types d’habitation qui peuvent se trouver en rez-de-chaussée Quelle que soit la nature du logement, nous vous conseillons de toujours vérifier qu’il convient à votre cadre de vie avant de le louer ou de l’acheter. Par exemple, si vous avez besoin d’un endroit calme sans bruit, le rez-de-chaussée n’est pas il y aura toujours un bruit qui va envahir votre ouïe toute la journée. Est-ce qu’un petit local sans fenêtres loin des voisins vous conviendrait comme maison d’habitation ? Malgré l’absence de lumière naturelle, vous pouvez profiter d’une cour ou d’un jardin au rez-de-chaussée. Tout cela, vous devez les prendre en compte, car vous allez y rester pour un certain temps. Retrouvez le dossier "Antilles, Guyane, La Réunion. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre édition régionale en kiosques le 28 août. © Édouard Jacquinet Une fois tous les trois ans, pendant les grandes vacances, Jean-Marc s'envole pour la Martinique, avec sa femme et leurs enfants. Ce chef cuisinier de cantine scolaire parisienne passe alors d'agréables séjours chez son père, un retraité dont la maison, sur les hauteurs de Sainte-Luce, surplombe la mer des Caraïbes. Pour la plupart des familles françaises, les frais d'un tel voyage environ 5000€ représenteraient une lourde ponction dans leur budget. Pas pour Jean-Marc! En sa qualité de fonctionnaire domien installé en métropole, il bénéficie, en effet, des fameux "congés bonifiés" une fois tous les trois ans, lui et les siens se voient offrir six allers-retours gratuits pour les Antilles. Bingo! Lire le dossier "Antilles, Guyane, La Réunion. Les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages?" dans notre édition régionale en kiosques le 28 aoûtcouv régionL'ExpressMieux sur place, Jean-Marc bénéficie de deux mois de congés payés soixante-cinq jours exactement, au lieu d'un seul. Car, tous les trois ans, un mois de vacances supplémentaire est octroyé aux bénéficiaires des congés bonifiés. Pour y avoir droit, ceux-ci doivent simplement justifier que des "intérêts matériels ou moraux" un lien de parenté direct, un bien immobilier les lient à leur terre d'origine. Cerise sur le gâteau pendant ces deux mois au soleil, le salaire de Jean-Marc se trouve temporairement aligné sur ceux des fonctionnaires en poste aux Antilles-Guyane, qui, comme on le sait, sont majorés de 40%. En juillet et en août, le cuisinier engrange alors 2800€ par mois au lieu de 2000. Une "surrémunération" de 40 à 53%Mais ces "congés bonifiés" ne représentent pas, loin de là, l'unique avantage lié au statut de la fonction publique en outre-mer. Qu'ils travaillent pour l'Etat, pour une collectivité locale mairie, conseils général et régional, à l'hôpital ou dans un établissement public Pôle emploi, Météo France, Iedom, etc., les fonctionnaires bénéficient d'une "surrémunération" destinée à compenser la cherté des prix. Elle s'élève à +40% aux Antilles et en Guyane, et atteint +53% à La Réunion. Ce n'est pas tout. A cette "prime de vie chère" s'ajoute, pour certains, la "prime d'installation". Officiellement appelée indemnité particulière de sujétion et d'installation Ipsi, elle équivaut à un bonus de seize mois de salaire versé en trois fois, avec un dernier versement à la fin de la quatrième année de présence. Ce jackpot concerne aujourd'hui seulement quelques territoires ultramarins jugés peu attractifs ou hors de prix la Guyane, les îles Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon dans ces deux derniers territoires, l'Ipsi -indemnité particulière de sujétion spéciale-, récemment réduite, équivaut désormais à six mois de salaire. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Un dernier privilège, moins connu du grand public, concerne les retraites. Selon le système en vigueur, un fonctionnaire ayant travaillé trois ans est considéré comme... en ayant cotisé quatre! Par ce "tour de magie", celui qui a trente années de vie active derrière lui a donc déjà cotisé quarante ans. Il peut, en théorie, envisager sereinement son départ imminent à la retraite. Cependant, en pratique, rares sont ceux qui usent de cette prérogative, par crainte de perdre l'avantage des 40% [ou 53% à La Réunion], qui disparaît à l'heure du départ à la retraite. Un système aux effets perversLes fonctionnaires de l'outre-mer seraient-ils des enfants gâtés? A l'heure de la crise budgétaire et de la récession, la question se pose. Il est vrai qu'un couple d'enseignants qui engrange deux salaires surrémunérés, à hauteur de 40%, et de l'abattement fiscal de 30% à 40%; abattement qui s'applique sur tous les revenus dans les DOM, n'est pas particulièrement à plaindre... Selon une estimation moyenne, le surcoût pour la nation de toutes les dispositions liées à la fonction publique domienne s'élèverait à 1,5 milliard d'euros. "Du point de vue de l'égalité ­républicaine, cette disparité entre l'outre-mer et la métropole reste scandaleuse", soupire, à Paris, Marc Laffineur, député UMP de Maine-et-Loire. Dans un rapport parlementaire de 2003, il avait sévèrement critiqué cette surrémunération. Et proposé la suppression de plusieurs avantages. Dix ans plus tard, l'élu rappelle à juste titre que le coût de la masse salariale asphyxie toujours les collectivités locales et freine leurs investissements. "Le système entraîne des effets pervers, insiste l'élu. Un exemple les congés bonifiés incitent les collectivités locales métropolitaines à ne plus embaucher de fonctionnaires domiens, par crainte de les voir s'absenter pendant deux mois 1 été sur 3." Selon Marc Laffineur, mieux vaudrait attribuer l'argent donné aux fonctionnaires de l'outre-mer à un fonds d'investissement pour développer les territoires ultramarins. On s'en doute dans les départements concernés, cette argumentation ne convainc guère. "Il faut d'abord rappeler un point d'histoire, explique Guy-Luc Belrose, secrétaire académique du syndicat national des professeurs d'éducation physique Snep-FSU. Initialement, ce système avait été conçu pour les fonctionnaires coloniaux -en clair les Blancs-, puis maintenu lors de la départementalisation, en 1946." Les DOM se sont alors retrouvés avec un système à deux vitesses. D'un côté, des métropolitains surrémunérés et, de l'autre, les "déjà-là", moins payés. Un authentique apartheid salarial... "Dans les années 1950, 1960 et 1970, poursuit le prof de gym, les domiens se sont âprement battus pour obtenir l'égalité. Rien ne nous a été donné de bonne grâce, les luttes sociales ont été dures." Maintenant que les domiens représentent 80% des fonctionnaires de l'outre-mer, Paris, qui sait le poids de l'Histoire dans ses anciennes colonies, pourrait difficilement abolir le système existant de but en blanc. Au contraire, selon le ministre des OutreMer, Victorin Lurel, "le gouvernement travaille à concrétiser l'engagement du président de la République d'étendre à Mayotte, devenu le 101e département français en 2011, l'égalité qui prévaut ailleurs, entre fonctionnaires autochtones et métropolitains." Amortisseurs sociauxAu surplus, la cherté de la vie est une réalité. Une capsule de Nespresso fait un bond de 35 à 55 centimes en traversant l'Atlantique, tandis qu'un DVD coûte facilement 5€ de plus qu'en métropole. Idem pour le beurre, les yaourts, le café, les vêtements. Sans oublier les voitures et les pièces détachées pneus, phares, jantes, etc.. L'éloignement engendre d'autres frais. "Lorsque j'emmène mes enfants voir leurs grands-parents en banlieue parisienne, j'en ai facilement pour 3500€ de frais de voyage", rappelle un prof de philo métropolitain en poste à Cayenne. Lui, un privilégié? "N'oublions pas que les enseignants français comptent parmi les moins bien payés de l'Union européenne. En fait, je gagne ce que tous les profs de métropole devraient gagner si le système était juste", argumente-t-il. "Les gens fantasment beaucoup sur les surrémunérations", observe, pour sa part, Henri Berthelot, secrétaire général de l'Union interprofessionnelle régionale CFDT. Car, hormis les enseignants, qui font partie de la catégorie A, la plupart des fonctionnaires surrémunérés sont des agents de catégorie C, lesquels gagnent en moyenne 1800€ par mois, au lieu de 1500€. "Je n'appelle pas cela des profiteurs. Ils ont juste de quoi consommer, entretenir leur famille et contribuer à l'économie locale." Un conseiller du ministère des DOM-TOM l'admet "Dans des départements où le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale, les surrémunérations et les transferts sociaux agissent, aussi, comme des amortisseurs sociaux." Les surrémunérations défendues par les agences immobilières Mais raisonnons par l'absurde. Et supposons que l'on supprime les surrémunérations. Qu'adviendrait-il? "Ce scénario est une vaste blague; là, on joue à se faire peur, assène, dans son bureau du centre hospitalier de Pointe-à-Pitre, Gaby Clavier, secrétaire général du syndicat de l'Union des travailleurs de la santé UTS, affilié à l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe UGTG, indépendantiste. En cas de suppression des 40%, le premier à manifester dans les rues pour exiger leur maintien serait Bernard Hayot, dont la famille possède la 155e fortune française [classement Challenges 2012]", ironise-t-il. Au bout du compte, c'est en effet aux caisses des supermarchés et dans les concessions automobiles du Groupe Bernard Hayot ou des autres groupes économiques qui règnent sur l'économie domienne que les fonctionnaires dépensent réellement leur argent. Les défenseurs des surrémunérations ne sont pas toujours ceux que l'on croit. "Supprimer les 40%? Surtout pas ! s'étrangle Catherine Guissard, présidente de la ­Fédération nationale des agents immobiliers Fnaim Guadeloupe et directrice d'une agence immobilière. Il faut faire attention car nos départements demeurent des écosystèmes fragiles, où tout est extrêmement imbriqué. Diminuer le salaire des fonctionnaires créerait du chômage. Il faut maintenir cet avantage, tout comme il faut conserver la "défisc", qui a encouragé les programmes immobiliers et a évité une crise du logement." Même le patron du Medef, Willy Angèle, se montre mesuré à l'égard du système. Tout juste constate-t-il une asymétrie sur le marché de l'emploi "Beaucoup de jeunes bien formés préfèrent décrocher un travail ­surrémunéré dans la fonction publique, où ils bénéficieront de la sécurité de l'emploi, plutôt que de s'aventurer dans le privé. Le système ne favorise pas vraiment l'esprit d'entreprise, ce qui est dommage." Pas de réforme à l'ordre du jourA défaut d'abolir les avantages des fonctionnaires, pourrait-on au moins les adapter? A vrai dire, le statut de la fonction publique a déjà évolué. La surrémunération ne s'applique plus aux retraites et les primes d'éloignement ou d'installation n'ont plus cours dans la plupart des DOM. "On pourrait aller plus loin, au risque d'enfreindre le consensus général autour d'un statu quo, propose Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif de la Guadeloupe. En imposant aux nouveaux fonctionnaires de démarrer leur carrière avec 30% de surrémunération [au lieu de 40%] tandis que ceux déjà en poste consentiraient à une réduction d'un point par an pour descendre jusqu'à 30% en l'espace de dix ans. Franchement, cela ne serait une ­catastrophe pour personne..." Autre idée en vogue faire évoluer les congés bonifiés. "Honnêtement, cette survivance de l'époque où l'on voyageait en paquebot ne se justifie plus, admet un conseiller du gouvernement. Une autre formule consisterait à accorder des billets d'avion tous les deux ans au lieu de trois ans; en contrepartie, le mois de vacances supplémentaire triennal serait supprimé. On se débarrasserait ainsi d'un avantage qui alimente un certain racisme en entretenant le mythe du Noir paresseux." En attendant que ces pistes de réflexion débouchent sur quelque chose de concret, l'eau risque de couler encore longtemps sous le pont de l'Oyapock Guyane. Renseignement pris à l'Elysée aucune réforme n'est à l'ordre du jour. François Hollande n'a pas besoin d'ajouter à ses difficultés un conflit dans l'outre-mer. Axel Gyldén Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort Climat tropical, plages, montagnes, douceur de vivre à la créole, oui, c’est vrai, l’île de La Réunion concentre les attraits, mais s’y installer et y habiter n’est à l’évidence pas la même chose que d’y passer des vacances. Les enjeux sont nombreux pour faire face à l’augmentation démographique, au développement, et à ses conséquences en matière d’emploi, de logements, de transports ou d’ croissance démographique ininterrompueLa démographie de La Réunion se caractérise par une croissance ininterrompue de la population depuis les cinquante dernières années, conséquence d’une natalité importante et d’un solde migratoire positif. Sa population a plus que doublé depuis le début des années 1960. Depuis 2007, la population augmente moins vite qu’auparavant, le solde naturel reste élevé mais il est en partie compensé par un solde migratoire qui devient négatif avec des départs désormais plus nombreux que les arrivées. Avec 861 200 habitants estimés au 1er janvier 2019 croissance de 0?5% en moyenne depuis 2013, on estime que La Réunion pourrait approcher 1 million d’habitants d’ici 2030. L’espérance de vie qui a beaucoup progressé est en 2016 de 77 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes, soit 2 ans de moins qu’en métropole. Source InseeS’installer à La RéunionS’installer sur l’île de La Réunion nécessite de la préparation et un budget adapté. L’idéal sera de venir sur place avant en reconnaissance pour préparer son arrivée. Le prix des vols n’est pas très abordable. Une installation sur l’île de La Réunion nécessitera une période d’adaptation, notamment par rapport au climat, au rythme ou à la culture locale, mais l’intégration est possible relativement terme de formalités, une carte d’identité ou un passeport en cours de validité suffit pour les citoyens français et Pour les autre pays, un passeport en cours de validité sera exigé, voire un visa pour certains pays se renseigner auprès des représentants de la France à l’étranger. La Réunion dispose de deux aéroports internationaux et un port existe plusieurs déménageurs spécialisés vers l’île de La Réunion qui organisent le transport en bateau. Pour autant, le coût et les risques liés au transport ou encore la bonne utilisation de meubles et d’équipements sur une île au climat tropical peuvent inciter à racheter sur place des produits neufs ou plus contexte de mobilité mutation professionnelle, changement de vie, retraite… impliquera d’engager en fonction de des situations d’autres démarches nécessaires à une bonne installation emploi, logement, voiture, etc.. Vivre à La RéunionLa douceur de vivre à La Réunion n’est plus à démontrer. Sa situation, son climat ou ses paysages sont quelques uns des atouts dont l’île dispose, mais le savoir vivre ensemble » des réunionnais en fait un lieu unique et incomparable, modèle de tolérance et de convivialité. Les réunionnais sont des gens accueillants et toute île tropicale de l’hémisphère sud, le soleil se lève et se couche plus tôt. L’activité, les institutions ou les commerces suivent donc ce rythme. Les réunionnais profitent des weekends pour faire du sport, aller à la plage ou faire une randonnée dans les hauts, souvent autour d’un pique-nique réunissant toute la famille. L’année est jalonnée par de nombreuses fêtes et événements présents sur l’ 861 200 habitants estimés au 1er janvier 2019, La Réunion est le département français d’outre-mer le plus peuplé, avec une densité de 336 hab./km² 3 fois la moyenne nationale. En revanche, depuis 2019, la croissance démographique de La Réunion est moindre + contre 0,7% avant 2013. En effet, depuis peu, les départs de l’île sont plus nombreux que les arrivées et concerne surtout les jeunes qui partent poursuivre leurs études en métropole. La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, africaines, malgaches, indiennes, annamites, chinoises, malaises et comoriennes, formant ainsi un mélange inédit et très cosmopolite. Toute l’offre en matière de services et de consommation est accessible sur l’île comme en métropole, même si vivre à La Réunion sera d’autant plus agréable et judicieux si on vit local. La production agricole réunionnaise est riche et on trouve ici des produits de qualité. Certains produits importés sont plus chers, d’autres venant d’Asie et d’Océanie sont tout à fait compétitifs. Il existe aussi à La Réunion de nombreux commerces locaux issus des différentes communautés et de marchés abritant les produits péi. La carte administrative de la région est découpée en 4 arrondissements et 24 communes. La majorité de la population vit sur le littoral, même si l’habitat s’est largement développé dans les hauts et secteurs de mi-pentes des villes principales et de la route des Tamarins reliant Saint-Paul à l’Etang Salé. La Réunion est un département et une région d’outre-mer DROM. La préfecture est située à Saint-Denis, et 3 sous-préfectures existent à Saint-Paul, Saint-Pierre et Réunion compte plus de 350 000 logements, dont 90 % environ de résidences principales propriétaires et locataires, le reste étant des résidences secondaires et des logements vacants. Le parc de logements est encore essentiellement composé de maisons individuelles et de villas, même s’il est rattrapé par le développement important des résidences collectives et des appartements qui ont triplé en 25 ans. L’ensemble de l’habitat traditionnel pèse dorénavant moins de 10% dans le parc de logements. L’immobilier et les prix ont connu une croissance importante, notamment grâce aux dispositifs de défiscalisation, mais marquent un coup d’arrêt depuis 2008. Les prix à l’achat ou à la location varient sensiblement en fonction des quartiers mais restent globalement abordables. Le réseau de transports en communs bus est globalement bien développé dans les villes et sur le littoral comme dans les hauts, même si la voiture reste le moyen de transport prépondérant et privilégié des réunionnais. L’île n’a plus de ligne de chemin de fer en fonctionnement mais des projets de transports alternatifs sont en cours TCSP, téléphérique…. Sur le pan de l’éducation, La Réunion possède une académie qui lui est propre, et l’île compte plus de 650 écoles et établissements du second degré, ainsi que de nombreux cursus en matière d’études supérieures. Des structures de santé de premier ordre existent à la Réunion, notamment le CHU-CHR de Saint-Denis, qui prennent en charge l’ensemble des soins, traitements et actes médicaux, sauf certaines interventions 1993 et 2007, La Réunion est de loin la région française qui a connu la croissance économique la plus rapide. Pour autant, même si la démographie progresse et malgré une économie relativement dynamique, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine. On y relève un taux de chômage particulièrement élevé, de 30% environ. L’activité économique du secteur tertiaire et des services s’est fortement développée ces dernières années, même si le tourisme et l’agriculture restent des piliers de l’économie réunionnaise. Des défis à relever pour préserver ce cadre exceptionnelLa Réunion est une île tropicale de l’océan Indien et un département français d’outre-mer, et la législation ou les infrastructures d’état sont par conséquent les mêmes qu’en métropole écoles, administrations, etc.. La Réunion doit dans ce contexte faire face à de nombreux enjeux pour améliorer l’éducation, la formation et le développement économique de l’île, ou pour répondre aux besoins en matière d’emploi, de logement ou d’infrastructures. Le taux de chômage y est structurellement élevé, particulièrement chez les jeunes qui constituent une part importante de la population, le taux d’illettrisme reste important et l’accès au logement plus difficile. Le tourisme constitue également un enjeu important de mieux en mieux exploité. Inscrite depuis 2010 au patrimoine mondial de l’Unesco, la Réunion doit aussi relever le défi de préserver son patrimoine naturel et ses richesses exceptionnelles, et plusieurs décisions majeures ont été prises dans cette direction. De grands projets ont été réalisés et sont prévus pour accompagner les évolutions et le développement de La Réunion, mais les défis à relever restent importants. Vous aimerez aussi

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