Ledesign Ca gueule plus fort que ta mere sur t-shirt femme en noir et en S-XXL est sur Spreadshirt Personnalisable Échange simple NUPESta mĂšre. PubliĂ© le 5 mai 2022 par Descartes. Sonnez hautbois, rĂ©sonnez musettes, il est nĂ© le divin enfant. Il s’appelle « nouvelle union populaire Ă©cologique et sociale » – notez l’ordre des mots « Ă©cologique » et « sociale », ce n’est certainement pas une coĂŻncidence si le premier passe devant le second – et si Jadore l’idĂ©e des haricots, et ça m’amuse aussi qu’il ait vendu la mĂšche. Il devait ĂȘtre super fier de ton coup, pour faire ça ! Et j’espĂšre aussi que ça veut dire qu’il n’était pas trop affectĂ© par l’attitude de ses camarades. RĂ©pondre; madamezazaofmars 11.04.2014 . Dingue mais trop forte ! RĂ©pondre; mamanwhatelse CdiscountAuto - DĂ©couvrez notre offre GUEULE PLUS FORT QUE TA MERE moto sticker autocollant tuning voiture humour logo Rouge - 40cm. Livraison gratuite* | Paiement sĂ©curisĂ© | 4x possible | Retour simple et rapide Votre navigateur internet n’est plus supportĂ© par notre site. Afin de bĂ©nĂ©ficier d’une navigation optimale, merci de mettre Ă  jour votre navigateur. 0views, 7 likes, 0 loves, 2 comments, 2 shares, Facebook Watch Videos from Ca gueule plus fort que ta mere: J'ai gueuler plus fort que votre mĂšre !!! Compositiondu kit : 1 Sticker Humoristique ça Gueule Plus Fort Que Ta MĂšre 13 x 13 cm. Vinyle professionnel trĂšs rĂ©sistant rĂ©siste a l'eau, essence, chaleur, froid. DurĂ©e de vie 5 Ă  8 ans. Pose facile livrĂ© directement sur papier transfert. Sans couleur de fond , la couleur de fond reprĂ©sente votre support de pose. 7k42B. En savoir plus Sticker en dĂ©coupe une couleur. LivrĂ©e sous papier transfert pour facilitĂ© la pose. Vinyle adhĂ©sif pro en dĂ©coupe numĂ©rique durabilitĂ© 8/10ans. 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Paroles T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es Trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es Trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer Tu t'angoisses, tu paniques, t'es en crise Quand tu te prends en plein cƓur Sans pouvoir l'exprimer tout de suite C'est trop fort, ça ferait peur Solitaire, dans ton monde Tu chantes aux Ă©toiles et cĂąlines la terre Tu sens notre mĂšre qui gronde À bout de force, mais ne peut plus se taire Tu sens la souffrance comme une bombe Le tic-tac, en sourdine Les puissants qui nous mĂšnent Ă  la tombe Et se moquent de notre sort en prime J'aimerais te dire que ce monde livide finira par se rĂ©veiller Mais j'ai bien peur que ça ne tienne qu'Ă  un fil Mais rassures-toi, toi tu seras sauvĂ© T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es Trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es T'es trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer Avec ta petite gueule d'ange Tu nous fais voir des masques colorĂ©s Tous ces gens qui te croient innocent Mais toi, tu voyages dans l'obscuritĂ© Avec ta petite gueule d'ange Tu laisses croire et ne semble qu'indiquer Que dans ta tĂȘte y'a que des fleurs, des sourires Des papillons et du sucre vanillĂ© Je ressens ta souffrance, je la vois je l'Ă©coute Être en rage et déçu, c'est normal Mais ce n'est pas la seule route C'est Ă  toi d'exprimer ta beautĂ© D'Ă©clairer de tes yeux Si autour de toi, rien ne brille À toi d'ĂȘtre fort et d'y croire pour eux Tout ce monde qui fourmille de fantĂŽmes On t'en fera des croches-pieds Cherche en toi cette lumiĂšre, au cƓur Ton chemin est bien plus beau que ce qui n'y paraĂźt Ne laisse pas l'ignorance te duper Ne crois pas Ă  leurs mensonges Ils te donnent ce qu'ils peuvent, ce qu'ils ont Existe en toi bien plus que ce que l'on t'a inculquĂ© T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es Trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es T'es trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es Trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer T'es trop sensible, c'est vrai Et les autres voient pas qui tu es T'es trop sensible, je sais Moi aussi, ça a faillit me tuer ISABELLE GEFFROY SONY ATV MUSIC PUBLISHING FRANCE, Sony/ATV Music Publishing LLC Auteur Message Sujet du message Plus fort que la MĂšre DenisPostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 045 Slavo Muslin Inscription Mar 02 Avr, 2002 2118Messages 2079Localisation ParisHas thanked 0 timeBeen thanked 0 time Plus fort que la mĂšre Denis qui enlĂšve les tĂąches et redonne une blancheur impeccable au linge, Bertin TokĂ©nĂ© lui ne salit pas son maillot! Une vĂ©ritable performance avec ce temps et l'Ă©tat de la pelouse... Et surtout cela montre qu'un dĂ©fenseur central peut tenir la baraque sans tacler Ă  tout va... Chapeau Bertin! _________________Etre de gauche ou ĂȘtre de droite c'est choisir une des innombrables maniĂšres qui s'offrent Ă  l'homme d'ĂȘtre un imbĂ©cile. Haut aston-villa1 Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 059 Inscription Jeu 01 Jan, 2004 2122Messages 1342Localisation Road to FLBHas thanked 0 timeBeen thanked 0 time " Moi, Aston-villa1, pour laver mon linge j'utilise Bertin TokonĂ©. Bertin TokonĂ©, enrichit au BiTokonĂ©+ me permet de garder mes maillots blanc du SB29 propre et impeccable malgrĂ© les dĂ©luge et la boue. C'est Ă  se demander si je jouais au mĂȘme endroit que mes partenaires." "Aston-villa1, supporter du SB29, recommande Bertin TokonĂ©" _________________De jour comme de nuit Haut FDB Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 103 Inscription Mer 08 DĂ©c, 2004 1626Messages 1441Localisation Sanquer KeskiiiaaaaaaHas thanked 0 timeBeen thanked 0 time c'est clair, ca prouve qu'il n'a pas eu beaucoup de travail ce soir. _________________"Celtic ultras" Haut Tial Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 221 Inscription Jeu 14 FĂ©v, 2002 1848Messages 26449Has thanked 0 timeBeen thanked 0 time MDR Tomcrouze, on s'est fait exactement la mĂȘme rĂ©lfexion tiflo et moi pendant le match. Il a taclĂ© pourtant ! Haut bert Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 933 Inscription Mer 20 Mar, 2002 1424Messages 16783Localisation BrestHas thanked 5 timesBeen thanked 51 times Tial a Ă©critMDR Tomcrouze, on s'est fait exactement la mĂȘme rĂ©lfexion tiflo et moi pendant le a taclĂ© pourtant ! idem pour moi. J'ai mĂȘme dit Ă  mon voisin que TokĂ©nĂ© pourrait mettre son maillot contre Caen sans le laver. Peut ĂȘtre que sa femme gueule quand il arrive Ă  la maison avec un maillot dĂ©guelasse _________________"Je prends l'engagement, maintenant, que le futur stade ne sera pas construit avant 2018" Henri Pallier, ex-maire de Guipavas le 04/10/2007 Haut chauvin29 Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1020 Inscription Jeu 02 Oct, 2003 1748Messages 1120Localisation thanked 0 timeBeen thanked 0 time En effet il Ă©tait impressionnant TOKENE, pas une tache Ă  son actif, ni dans le jeu, ni sur son maillot. _________________ALLEZ BREST ! Haut Le Doc Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1053 Inscription Ven 22 Mar, 2002 012Messages 4110Localisation YvelinesHas thanked 0 timeBeen thanked 1 time TokĂ©nator ne jouait plus depuis le dĂ©but de saison, comment cela se fait-il? Haut Saik Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1243 Inscription Mer 07 Avr, 2004 1221Messages 4085Localisation BrestHas thanked 0 timeBeen thanked 0 time Effectivement avec mon ptit frĂšre on s'Ă©tait fait la mĂȘme remarque... Mais bon il faut dire aussi que mĂȘme quand il tacle il ne racle pas le sol, on dirait qu'il est en Ă©quilibre Ă  5 cm du sol _________________Pensez Ă  vos fruits et lĂ©gumes de saison avec - les "Vergers d'AliĂ©nor" Halles Saint Martin- Siam Primeur 11 rue Amiral Linois Haut Co-pdt_SM Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1255 Inscription Lun 15 Nov, 2004 1733Messages 9875Localisation Allez Brest dĂ©mission-sur-merHas thanked 0 timeBeen thanked 0 time Tial a Ă©critMDR Tomcrouze, on s'est fait exactement la mĂȘme rĂ©lfexion tiflo et moi pendant le a taclĂ© pourtant ! On le voit plus en vrai au PĂ©no Tiflo ! Que devient-il ? _________________"Je ne reviendrai jamais Ă  Brest." Alex Dupont"Atchik Atchik Atak" Michel Jestin"Les meups, ils sont oĂč les meups ?" Haut JR29 Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1257 Inscription Lun 08 Avr, 2002 1957Messages 5871Localisation BrestHas thanked 0 timeBeen thanked 9 times Bon match de Tok, un petit bĂ©mol toutefois, il a concĂ©dĂ© bcp de coups francs, certains auraient pu ĂȘtre dangereux. Haut Tiflo Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 1326 Inscription Lun 11 FĂ©v, 2002 2233Messages 18098Localisation au grand airHas thanked 8 timesBeen thanked 11 times il devient qu'il Ă©tait avec bo-papa hier soir _________________je suis parfaitement incapap' de prononcer les mots en ap' Haut papaflav Sujet du message PostĂ© Sam 03 DĂ©c, 2005 2109 Inscription Mer 06 Juil, 2005 2325Messages 42Has thanked 0 timeBeen thanked 0 time c'est pas souvent qu'il a l'occasion d'ĂȘtre blanc, mon bertin Haut Articles en relation Sujets Auteur RĂ©ponses Vus Dernier message MĂšre de la MariĂ©e 2012 clairbridegroom 0 556 Dim 23 Sep, 2012 155 clairbridegroom [Les cendres de mon oncle] Chez ma grand-mĂšre toni 4 1294 Mer 31 Mai, 2006 1242 stefB Denis Stinat au stade brestois swissbreiz 8 2101 Lun 28 AoĂ», 2006 2333 claudius Qui est en ligne Utilisateurs parcourant ce forum Majestic-12 [Bot] et 10 invitĂ©s Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujetsVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujetsVous ne pouvez pas Ă©diter vos messagesVous ne pouvez pas supprimer vos messages XIV La premiĂšre que j’aperçus fut Mauricette. Elle portait un costume collant d’arlequin, le mĂȘme sans doute que Charlotte avait eu Ă  son Ăąge et dont elle m’avait longuement parlĂ© Ă  propos de sa fameuse gageure. Charlotte, qui la suivait, me frappa d’abord par son visage. Elle semblait ravie de jouer un rĂŽle » au double sens de l’expression, aprĂšs avoir senti, plus que moi peut-ĂȘtre, combien sa prĂ©sence Ă©tait inutile et par moments importune. Toujours poussĂ©e par la folie qu’elle avait de s’avilir, elle avait mis une robe noire, un tablier Ă  poches, un ruban rouge autour du cou et s’était coiffĂ©e de telle sorte qu’on lui aurait donnĂ© vingt sous de sa vertu sous le pont Notre-Dame. Enfin, Lili Ă©tait en Ă©coliĂšre tablier noir et natte sur le dos. J’étais un peu trop jeune moi-mĂȘme pour faire le satyre devant elle. La pensĂ©e qui me vint aussitĂŽt fut que jamais on ne pourrait tramer une intrigue entre ces trois personnages et un jeune premier, ou qu’alors la comĂ©die serait absurde
 Ah ! comme je voudrais que tout ceci ne fĂ»t pas vĂ©ritable ! et comme je choisirais mieux les costumes de la parade !
 Eh bien ! vous devinez ce qui arriva ? Les jeunes putains ni les jeunes filles moins ouvertement putains ne reculent point devant l’absurditĂ© des comĂ©dies qu’elles improvisent. Plus c’est extravagant, plus elles s’amusent et leur jeunesse fait tout passer. Ricette, encore une fois, me prit Ă  l’écart et me dit en riant Jouons vite ! Je suis pressĂ©e ! J’ai le feu dans le derriĂšre !
 » À ce mot, elle rit si fort qu’elle ne pouvait plus parler. Elle reprit pourtant Et j’ai pas de chance parce que je passe Ă  la fin ! AprĂšs moi, naturellement, y aura un entracte ! » Charlotte nous interrompit, mais avec un visage heureux que je ne lui avais pas vu depuis le commencement de la soirĂ©e Tu sais ce qu’on va faire ? — Oh ! pas du tout ! Je serais mĂȘme curieux de savoir comment on peut construire un drame ou une comĂ©die entre une pierreuse, une arlequine et une Ă©coliĂšre. Vous avez une belle imagination toutes les trois ! — C’est pas malin. On fera des scĂšnes, comme dans les revues. On passera l’une aprĂšs l’autre. » J’aimais mieux cela. Pas vous ; mais moi. Quand on se prĂ©pare Ă  dĂ©puceler une jeune fille de quatorze ans, il vaut mieux ne pas se fatiguer l’esprit. Je laissai donc les trois sƓurs se partager les rĂŽles et en donner un mĂȘme Ă  leur mĂšre, bien qu’elle ne fĂ»t pas costumĂ©e. Mais Ricette, qui n’y tenait plus et qui sautait d’un pied sur l’autre comme une petite fille qui a envie de pisser, obtint que sa scĂšne fĂ»t jouĂ©e en lever de rideau, ce qui renversa tous les plans et nĂ©anmoins ne choqua personne. Ah ! comme c’est facile de faire du théùtre ! Monsieur, me dit-elle, je suis venue souper en cabinet avec vous, mais c’est Ă  la condition que vous serez sage. — Pourquoi voulez-vous que je sois sage ? — Parce que je suis grise. — Vous ne l’ĂȘtes pas assez. — Et parce que je suis pucelle. — Vous l’ĂȘtes trop. Montrez-moi ça. Quelle malheureuse infirmitĂ© ! Depuis quand ĂȘtes-vous ainsi ? — Ah ! monsieur ! C’est de naissance. — Est-ce que vous souffrez ? — Ça me brĂ»le. C’est affreux. — Suivez-vous un traitement ? — Oui, monsieur. Des massages. Avec le bout du doigt. » MalgrĂ© le rire de ses sƓurs, Ricette gardait tout son sĂ©rieux. Elle ajouta doucement Quatre fois par jour. — Et pas autre chose ? — Oh ! si ! mais je ne vous le dirai pas. C’est un secret de jeune fille. — Je ne le rĂ©pĂ©terai Ă  personne. — Bien vrai ? — Je vous le jure sur les perfections de votre patronne sainte Mauricette. — Ça ne vous engage Ă  rien, elle n’est pas dans le calendrier ; j’ai Ă©tĂ© chrĂ©tiennement Ă©levĂ©e, monsieur ; je connais les trois vertus thĂ©ologales et l’histoire jusqu’à Moise ; mais la sainte Mauricette, comme elle n’existe pas, c’est rien de dire ce que je m’assois dessus ! Et c’est pas elle qui me punira si je vous le donne, mon secret de jeune fille
 Ah ! lĂ  ! lĂ  ! je dĂ©conne ! Qu’est-ce que j’ai bu ! Ça ne se voit pas, m’sieu, que je suis saoule ? — Pas du tout
 Alors, ce secret ? — Maman m’a dit
 que pour calmer leurs pucelages, sans les perdre, les jeunes filles honnĂȘtes
 Ha ! ce qu’il fait chaud ici !
 se faisaient masser par-derriĂšre
 en mĂȘme temps qu’elles se massaient devant. — Par-derriĂšre ? Mais par oĂč ? » Elle me montra les dents d’un air fĂ©roce mais plein de gaietĂ©, qui semblait me dire Ah ! tu ne comprends pas ? » Puis, avec sa facilitĂ© d’improvisation et reprenant pour jouer son rĂŽle le visage de l’innocence, elle rĂ©cita Maman m’a fait un costume d’arlequine avec une boutonniĂšre d’un centimĂštre au bon endroit, entre les cuisses, pour que j’aie la place de passer mon doigt, et derriĂšre, il y a un losange qui se relĂšve. Vous voyez, m’sieu ? — À quoi cela peut-il servir ? — Elle m’a dit en m’habillant “Tu seras convenable, tu montreras que tu es une jeune fille bien Ă©levĂ©e, tu ne prononceras pas de gros mots, mais quand tu verras qu’il bande, tu lui prendras la queue, tu te fourreras du beurre dans le trou et tu ouvriras les fesses en disant que c’est la premiĂšre fois, que c’est honteux de faire des choses pareilles, que tu n’oseras pas t’en confesser et que tu te ficherais Ă  l’eau si ta maman le savait.”
 Vous comprenez pas ? — Elle ne vous a pas dit autre chose ? — Si. En m’embrassant sur la porte, elle m’a dit “Branle-toi pendant qu’on t’encule, ne demande pas Ă  ton michĂ© oĂč c’est qu’on chie le foutre dans ce bordel-lĂ  ; mais fais-t’en seringuer, ma gosse, depuis le derriĂšre jusqu’à la gueule, dĂ©charge dans ta chemise, dĂ©gobille dans le piano, pisse dans la carafe, gagne tes cinquante francs par le trou du cul et surtout ne dis pas de gros mots.”
 Vous comprenez pas encore ? — De moins en moins. Votre pudeur, mademoiselle
 Ce trouble qui rend vos paroles confuses
 » Je devenais taquin et deux fois odieux ; car Mauricette jouait fort bien. Si joyeuse qu’elle fĂ»t de cƓur et d’esprit, je la vis sur le point d’avoir une colĂšre instantanĂ©e. Je n’eus que le temps de lui dire en me touchant le front Ah ! j’ai compris ! — Miracle de la sainte Mauricette ! soupira-t-elle avec patience. — Ce losange, on peut le lever ? — Tu parles ! — Et regarder ce qu’il y a dessous comme chez les petites filles de La Rochelle ? » Non, non, c’était fini. De mes lĂšvres sur sa bouche, je l’empĂȘchai de rĂ©pondre. Mes taquineries Ă©taient moins drĂŽles que son jeu, et je ne les avais prolongĂ©es que pour m’amuser plus longtemps Ă  l’entendre. Je craignais qu’au premier contact elle ne cessĂąt toute comĂ©die, mais l’amour du théùtre chez les jeunes filles est presque aussi fort que le plaisir des sens, et, pendant quelques minutes, Ricette put soutenir son rĂŽle d’ingĂ©nue en cabinet particulier. Voyez, monsieur, dit-elle, la diffĂ©rence qu’il y a entre le vice et la vertu. Les femmes Ă©hontĂ©es qui dansent le nu ont un cache-sexe par-devant. Les pucelles tout habillĂ©es ont un petit losange qui se lĂšve par-derriĂšre. Et elle rit de tout son cƓur sur la derniĂšre syllabe. — Je connais bien mal les secrets de jeune fille et j’ai peur de ne pas
 — Alors, monsieur, laissez-moi faire. Maman me l’a bien rĂ©pĂ©tĂ© “Si ton client est un con, tu sais t’y prendre ; encule-toi !” » Elle riait de plus belle ; mais cette fois elle avait passĂ© la mesure. Je n’aime pas ce genre de plaisanteries, et l’on m’objecterait en vain qu’une vierge de quatorze ans a droit Ă  quelque indulgence pendant qu’on la sodomise. Ricette reçut, pour le principe, les deux ou trois petites gifles qu’elle mĂ©ritait. Et alors
 J’ai oubliĂ© d’écrire ce dĂ©tail la chambre Ă©tait vaste. Teresa, Charlotte et Lili se groupaient au fond sur le divan. Nous jouions loin d’elles, comme au théùtre, et Mauricette pouvait me parler sans ĂȘtre entendue de l’assistance.
 Elle cessa de rire, tourna la tĂȘte et me dit ardemment mais tout bas C’est ça que tu appelles des claques ? Ta queue me fait plus de mal que ta main. Recommence. — Mais non ! — Si. Écoute, que je t’apprenne, tout bas. Rappelle-toi ce que tu as fait Ă  maman sans le faire exprĂšs. Prends-moi les poils, on n’y verra rien, tu auras l’air de me branler
 Non, pas ces poils-là
 plus bas
 ceux des lĂšvres
 Oui
 tire
 tire-les
 tire donc ! Mais tire donc ! Je vais jouir
 » Et elle m’empoigna la main pour me faire tirer comme si j’arrachais une poignĂ©e d’herbe. L’entracte ne dura qu’une minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en Ă©coliĂšre aborda Charlotte en pierreuse et lui dit d’un air soupçonneux T’es donc encore malade ? La pine de ton frĂšre avait un drĂŽle de goĂ»t ce matin. » Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaietĂ© ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprĂ©vue, elle rit derriĂšre sa main avant de rĂ©pondre. Puis, la scĂšne commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sƓurs, il y avait toute la distance du pensionnat Ă  l’école primaire. Lili parvenait quelquefois, d’un saut, Ă  franchir le pas ; sa fantaisie et son instinct suffisaient Ă  la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du rĂ©alisme obscĂšne et sentimental. Le rĂŽle qu’elle acceptait, qu’elle avait mĂȘme demandĂ©, ne ressemblait guĂšre aux types de Bruant. C’était celui de la fille lasse et lĂąche, qui a toutes les servilitĂ©s, reçoit toutes les injures et presque sainte mais sans le savoir s’accuse la premiĂšre de son ignominie. Elle prit donc un air douloureux, et, quand Lili rĂ©pĂ©ta Un drĂŽle de goĂ»t. — C’est pas assez qu’il me fasse des queues avec une mĂŽme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la mĂȘme vienne se plaindre ! Ça n’arrive qu’à moi, ces choses-lĂ . — Une mĂŽme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la mĂŽme de dix ans ! Elle a branlĂ© le secrĂ©taire du commissariat de police et quand elle voudra le sucer, elle te fera foutre Ă  Saint-Lazare. — Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! Mais qu’est-ce que je t’ai fait, ma gosse ? — Tu m’as fait que tu vides les couilles de ton frĂšre et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine. » Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette, qui se releva sur une main et suivit la scĂšne. Saint-Lazare ! gĂ©mit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitiĂ© de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. — C’est trop cher ! dit Lili, imperturbablement. — Veux-tu voir mes poils ? Mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? — J’ai mes gousses ! » Le ton dĂ©tachĂ© que prit ici l’écoliĂšre Ă©tait si comique et si dĂ©daigneux que, tous, nous partĂźmes de rire, mĂȘme Charlotte. Lili continua sans se dĂ©rider, aprĂšs avoir tirĂ© de son panier une tranche de pain Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-m’en tous les jours une pareille pour mon goĂ»ter Ă  l’école. Mais, pas de bĂȘtises ! Si tu me fous la vĂ©role, c’est pour le coup que je te fais coffrer !
 Je l’aurai, ma tartine ? — Ah ! je t’en ferais plutĂŽt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous
 LĂ , sous le pont, il y a une flaque tous les soirs
 Chaque fois que je marche dedans, je me fous la gueule par terre
 C’est tout ce que tu veux, ma gamine ? — Et puis laisse-moi regarder. Tiens ! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache ! » Le dernier mot Je me cache ! » avait bien dix ans. Mais ce fut Ă  peine si on me laissa l’entendre, car le passant
 j’appris soudain que c’était moi. Charlotte me dit vite Tu comprends ton rĂŽle ? Tu m’engueules, tu te laisses faire, tu ne bandes pas ; et voilĂ . » Je me rĂ©pĂ©tai docilement Et voilĂ  ! » Cette conception de l’art dramatique Ă©tait d’une simplicitĂ© qui me rappelait Eschyle plutĂŽt que le théùtre contemporain. La scĂšne aurait donc trois parties
 et la troisiĂšme Ă©tait si facile Ă  jouer dans l’état oĂč m’avait laissĂ© Mauricette que je me rĂ©signai mĂȘme Ă  feindre la premiĂšre avec assez de naturel pour satisfaire la manie de cette pauvre et belle Charlotte. La seconde partie m’était peut-ĂȘtre aussi peu agrĂ©able que la prĂ©cĂ©dente, et je ne me voyais pas suivre, comme le songe d’une nuit embrasĂ©e, la personne qui s’approchait. Tout ceci fut cause que mon rĂŽle fut bien mal tenu. Je n’avais nullement rougi d’ĂȘtre infĂ©rieur Ă  Mauricette, mais je faillis avoir quelque dĂ©pit en reconnaissant que la simple Charlotte elle-mĂȘme savait mieux que moi trouver son texte et camper son personnage. Elle vint Ă  moi la tĂȘte levĂ©e, la hanche en mouvement et me prit par la manche Tu viens t’amuser, mon joli ? — Non. — Viens. J’ai pas Ă©trennĂ© ce soir. Je me suis lavĂ© le chat il y a un quart d’heure. Viens sous le pont, je relĂšverai ma jupe, tu me peloteras et nous baiserons. Viens. — Moi, te baiser ? — J’ai pas de mal, tu pourras voir. J’ai passĂ© la visite aujourd’hui. Mais si on fait pas ça, on fera aut’chose. Je serai bien polissonne, Écoute. — Fous-moi la paix ! — Écoute donc ! Tu sais pas ce que je vais te dire. J’ai envie de pisser depuis deux heures. Veux-tu que je te pisse dans la main ? Tu t’essuieras aprĂšs ma liquette. — Tu me dĂ©goĂ»tes. Ne me touche pas la manche avec ces doigts-lĂ . — Laisse-moi te dire au moins
 Je suis si cochonne ! Tu n’as qu’à demander. Je ferai ce que tu voudras. Viens que je te suce la queue. Tu jouiras dans ma bouche. Tu jouiras tout. — Pas besoin d’une putain pour ça ! Les jeunes filles s’y prennent trĂšs bien. — Penses-tu qu’elles font comme moi le poisson souffleur ? Tu sais ce que c’est ? Écoute donc que je te dise ! — Non ! Fous le camp ! D’abord, je n’ai que dix sous et il m’en faut quatre pour prendre le tramway, ajoutai-je avec quelque honte de ces imbĂ©cillitĂ©s. — Eh bien, donne-moi six sous, voilĂ  tout, tu seras plus gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. Donne-moi six sous et je te ferai le poisson souffleur. Quand je t’aurai sucĂ© la queue, je rendrai le foutre par le nez. » Charlotte me donnait la nausĂ©e. J’eus un vague sourire et, pour hĂąter la fin de la scĂšne en provoquant une rĂ©plique trop facile Ă  deviner, je lui dis avec violence Veux-tu t’en aller ou je t’encule ! » Cette formule d’exorcisme est parfois efficace pour chasser les raccrocheuses ; mais au moins une fois sur trois elle manque son but et les retient au lieu de les Ă©pouvanter. Charlotte, qui joua bien cette partie de son rĂŽle, me rĂ©pondit d’une voix douce et du ton le plus indiffĂ©rent, comme si je lui demandais de faire le poisson souffleur par la narine droite ou la narine gauche Viens m’enculer, ça m’est Ă©gal. Tu crois que je ne le fais pas pour six sous ? Faut bien vivre. Et puis tu m’étrennes. Viens m’enculer sous le pont. Fourre bien ta queue, n’aie pas peur, tu saliras pas ton linge, je t’essuierai avec l’envers de ma jupe. — Charlotte, tu es immonde ! lui dis-je Ă  l’oreille. — Si tu crois que je ne sens pas ce rĂŽle-lĂ  ! » rĂ©pondit-elle tristement. MalgrĂ© les sentiments Ă©teints que m’inspirait une pareille scĂšne et que j’ai Ă  peine besoin d’exprimer ici, le jeu fut interrompu par un accident singulier que mes jeunes lectrices ne comprendront point, mais dont les jeunes hommes seront moins surpris. Que l’amour et l’érection sont deux phĂ©nomĂšnes distincts, voilĂ  ce qu’il faudrait apprendre aux jeunes filles Ă  la veille de leur premier flirt. Rater une femme, c’est quelquefois prouver qu’on l’aime jusqu’à l’évanouissement des sens. Par contre, Ă  l’improviste, entrer en Ă©rection devant une femme qu’on n’aime pas, c’est la traiter de putain d’une façon galante mais catĂ©gorique. Et c’est ce qui m’arriva dans la bouche de Charlotte. Dans sa bouche ? direz-vous. Le beau miracle ! Un octogĂ©naire en eĂ»t fait autant. » Mais rĂ©ellement, je ne m’y attendais pas, ni personne. D’abord, mon rĂŽle Ă©tait de rester froid ; rien ne me paraissait plus facile Ă  mimer. Et la comĂ©die de Charlotte ne m’avait excitĂ© en aucune façon. Enfin, je sortais des bras de Mauricette depuis
 Au fait, voilĂ  l’explication. Une demi-heure s’était passĂ©e. La bouche fut une imprudence. Mon accident agita tout le monde. S’il flatta Charlotte, on le devine, Teresa en rit aux larmes, ce qui me fit devenir trĂšs rouge, car je n’avais nulle envie de rire, ni Mauricette non plus, bien que je lui eusse fait signe de ne pas s’inquiĂ©ter. Heureusement, la saynĂšte oĂč Charlotte s’offrait en victime avait une si grande Ă©lasticitĂ© que le renversement de la pĂ©ripĂ©tie ne changea ni l’intrigue ni les caractĂšres. Il donna mĂȘme plus de force Ă  la scĂšne capitale. Charlotte, reprenant son rĂŽle de pierreuse, psalmodia d’une voix traĂźnante Je te l’avais dit que j’étais cochonne, que tu banderais bien dans ma bouche. Qu’elle est belle, ta queue, mon petit homme ! Écoute, j’ai mon frĂšre qui me fait des traits avec une gamine. Écoute pendant que tu l’as bien raide
 J’ai envie ! J’en veux pas de tes sous. Encule-moi bien loin, laisse-moi me branler et si tu me fais jouir, tu ne me donneras rien. Tiens ! le voilĂ , mon cul. Mets-la, mets-la vite ! » Elle se tenait debout, penchĂ©e en avant, la jupe noire relevĂ©e sur les reins, les fesses nues, dans une attitude oĂč elle reprĂ©sentait avec naturel, avec talent, l’extrĂȘme servilitĂ© de la prostitution. Et elle reprit de sa triste voix OĂč qu’elle est, ta queue ? — Je ne sais pas, fis-je distraitement. Tu peux en chercher une autre. — Oh ! je te fais bander, je te suce comme il faut, je te dis de m’enculer, que ça ne te coĂ»tera rien, tu ne dĂ©bandes pas et tu me plaques ? Je te dĂ©goĂ»te ! Ça te plaĂźt pas d’enculer une putain ? Vrai ! Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour gagner tes six sous ? Veux-tu me pisser sur la figure et que je ferme les yeux en ouvrant bien la bouche ? — Écoute, Charlotte, tu exagĂšres ! » fis-je pour l’arrĂȘter. Alors, quittant son rĂŽle, parlant pour moi seul avec une expression que je n’oublierai jamais, elle murmura Non. »

ca gueule plus fort que ta mere